Mea culpa
Mea culpa
Il est des jours sans lumière, emplis d’ombres.
Il est des jours où on se laisse engloutir par les ténèbres.
Il est des jours où les seuls mots qui viennent à l’esprit
C’est pardon d’avoir été et d’être ce que je suis.
Recherche égoïste d’absolution ou signal de détresse d’un cœur lessivé,
J’entame mon mea culpa dans un élan d’honnêteté.
Cri du cœur et aveu de l’âme, voilà ma confession privée,
Introspection fugace et constat amer de mon humanité.
Je voulais simplement être quelqu’un de bien
Mais pour ma plus grande honte, je ne suis qu’un être humain.
De tous mes travers, le pire est que j’ai failli à ma noble devise,
Le miroir m’a renvoyé de plein fouet ce que j’avais oublié : la franchise.
Je n’ai pas eu toujours les mots justes.
J’ai même souvent été fière et injuste.
J’ai volontairement blessé pour me protéger.
J’ai sciemment trahi des promesses par le passé.
Pardon d’avoir certainement causé des torts...
Pardon de ne pas en avoir éprouvé de remords...
Pardon de ma constante apparente froideur...
Pardon de m’être moquée de vos malheurs...
Pardon de basculer dans un monde que je hais...
Pardon de ne pas avoir su être à la hauteur...
Pardon de n’avoir rien à partager hormis mes peurs...
Pardon de me montrer si résignée...
Pardon… et regrets à jamais…
Mai.2007