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Il était une fois les Abyssanô
22 juin 2012

Comprendre et se reconstruire...

Il est rare que j’écrive sur le sujet… trop difficile de trouver les mots justes pour exprimer des ressentis… Pourtant, là, faut que ça sorte… Si ça peut aider tant mieux… sinon ben tant pis…

 

Malheureusement, oui, le pervers narcissique existe… et oui, c’est bien, d’une certaine façon, un monstre… Le pervers narcissique ne croit pas vraiment en un dieu puisque, d’une certaine façon, dans son mode de fonctionnement, il croit en être un. Sous couvert de l’humour, il clame être le meilleur (en fait, il en est persuadé), il n’a jamais tort et n’est coupable de rien (contrairement à sa victime qui elle est fautive de tout) … Le pervers narcissique (Arff c’est long à écrire… j’vais l’appeler PN ) se considère au-dessus de tout et surtout de sa victime.

 

Sa victime, elle, a des qualités humaines (empathie, compassion, franchise, joie de vivre…etc. ) qu’il admire mais que PN ne possède pas (bien qu‘il soit persuadé du contraire, sans aucun doute)… PN détourne et s’approprie les qualités (voir les réussites) de sa victime, tout en dénigrant cette dernière. (En gros, si cette «  pas-bonne-à-rien mais mauvaise -en-tout » réussit dans la vie c’est grâce à lui « le-merveilleux-bourré-de-qualités » )

 

A force d’être vampirisée, minée, la victime s’essouffle. Elle perd la confiance qu’elle avait en elle, elle doute, se remet en question, se culpabilise sur tout ce qui va de travers (et surtout dans cette relation à sens pourtant unique…). Finalement, une fois son cerveau bien lessivé et étant pleinement convaincue d‘être une sous-sous-merde (s‘cusez-moi l‘expression), elle finit par être totalement sous l’emprise de Pseudo-Dieu PN… Elle devient le petit-pantin-qui-s’étiole

 

Là où cela se complique c’est si elle a un déclic (parfois une TS ou la brimade de trop, rarement mais quelques fois c’est un proche qui lui ouvre les yeux…) … Commence alors une dure phase : la peur de choisir entre rester (plus ou moins consciente de courir à sa perte à plus ou moins longue échéance ) ou fuir.

 

Le choix de fuir s’avère difficile (PN est pas du style à lâcher prise facilement… ), douloureux (faut se reconstruire dans la peur, le doute, la culpabilité… La case psychiatre peut être utile pour passer certains caps), long et épuisant (pour chaque année passée avec PN faut presque compter autant de temps pour la reconstruction et surtout sortir de ce statut de victime et redevenir acteur de sa vie) . Mais la fuite est la meilleure solution car il faut garder en tête que :

- Le PN est un malade qui n’a pas conscience de sa maladie. Il ne changera donc jamais : PN il est , PN il restera !

- Les victimes étaient des personnes « pas-si-mal » avant PN, elles le sont TOUJOURS après PN… C‘est juste qu‘elles n‘en ont plus conscience. Mais avec du temps et de la patience, la mémoire revient

 

Après la fuite, s'amorce la reconstruction. Etre victime de PN est épuisant et se reconstruire après est difficile ! Pour avancer, il faut, amha, positiver au maximum : les victimes savent toutes se remettre en question. Elles sont donc capables d’apprendre de leurs erreurs et donc de se reconstruire avec du temps et de la patience ! La victime peut alors sortir de ce statut de victime et commencer à redevenir pleinement actrice de sa vie !

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